Bien, Génésis, m'attribu le Limberg et le ASF 2007, ils voulaient même me donner le STAKANOF 2007 pour mes 15 publication 2007... je n'ais pas laissé faire.
Ceci m'a amené à m'interroger sur le parcours de vie d'un texte.
En effet, bien que je n'ai jamais autant publié qu'en 2007, c'est aussi une année durant laquelle je n'ai jamais si peu écrit !
Les auteurs, débutant, mais pas toujours, ne s'inquiètent pas de l'existence propre de leurs textes.
car ces nombreuses publications 2007, ont été sélectionnées en 2006, les textes envoyé en 2006 ou 2005. certain ont été écrit en 2005, même en 2004. Et souvent l'impiration date de 2003 et 2002... nous sommes en 2008 !
si on accorde au texte, si on le compare à une créature vivante: sa conception arrive à la visite de l'inspiration. toute sa gestation se déroule, non point dans un utérus, mais dans le cerceau bouillonant de l'auteur, jusqu'au jour qui vois la "mise bat": le premier jet, le brouillon.
à cette étape, le pauvre texte n'est qu'un nourrisson "illisible"... or, souvent, quand un est un jeune auteur, je l'ai été, et bien c'est ce nourrisson inexpressif qui part en lecture... évidement, il est trop immatûre pour espérer êtres sélectionné.
L'auteur-nourricier, doit lui aussi grandir, apprendre lui-même, apprendre à éduquer son texte, l'élever : au début c'est trés long, avec l'exéprience, c'est plus rapide.
Cette enfance du texte, cette adolescence, peut être plus ou moins longue. L'adolescence se caratérise souvent par de nombreuses expérimentations, parfois douloureuses. Ce sont les échecs en soumission. Si le texte (et au traverslui l'auteur-nourricier) n'apprend rien, de change pas, n'évolue pas... le texte, comme l'auteur, peut vivre une adolescente très longue, éternelle même parfois.
Puis, un jour, "texte" devient adulte et est sélectionné. Il vit désormais sa propre vie, est lut (pas souvent, pas beaucoup, mais il ne vous appartient plus, il est livré à lui-même).
Et, puisque l'écrit est éternel, nul ne sait jamais, et certainement pas l'auteur-père-ou-mère qui et quand il sera lut.
Entre sa conception et son départ du foyer natal, la gestation, l'enfance et l'adolescence d'un texte peut être trés long. la vie même du texte adulte est compliquée, il peut changer de travail, se donenr à être publié dans un nouveau support, (la re-édition); voyager à l'étranger (traduction). En bon géniteur, l'auteur est toujours à deux pas derrière.
Son travail de père-éducateur, ne s'arrête pas coucher des mots sur du papier (ou les taper sur un clavier pour les afficher sur un écran).
Le texte ne meurt pas à la publication.
L'auteur meurt bien souvent avant sa création.
Ceci pour dire que la vie d'un texte est longu et compliquée, que le rôle de l'auteur (ou écrivain si vous y tenez) est bien plus riche et complexe que la simple rédaction. être auteur, écrire, ne suffit pas. Peut-êter aussi faut-il accepter sa paternité et assumer sa mission d'éducation envers sa prorpe progéniture et apporter à chacun de ses bébé l'attention qu'il mérite pour lui permettre de grandir et de devenir adulte.
Sur mes 130 textes, seulement une petite trentaines sont devenus adultes... j'ai vraiment beaucoup de travail et ma nursserie ressemble à une fourmillière en révolution avec autant de "gamin", et "d'ado" qui ont chacun leur personanlité, leur caractère, et il me faut élever tout ce beau monde...
Franchement, entre-nous, réfléchissez bien avant d'écrire : la paternité n'est pas une responsabilité innocente !